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Lutte contre le coronavirus : « Il faut vite briser la chaine de transmission », dixit la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina


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Le chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, a reçu ce lundi 16 mars 2020 dans la soirée, la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Metsi Makhetha. Accompagnée de la représentante résidente de l’OMS dans notre pays, Alimata Diarra-Nama, elle est venue échanger avec le Premier ministre, sur la pandémie du coronavirus qui touche de nombreux pays dans le monde, dont le nôtre. Mme Makhetha a félicité les autorités burkinabè pour les mesures qu’elles ont déjà prises et promis le soutien de son institution pour lutter contre cette maladie.



Depuis quelques jours, le Burkina Faso a enregistré ses premiers cas confirmés de malades du coronavirus. A ce jour, on dénombre officiellement une quinzaine de personnes infectées par le virus. Préoccupée par l’évolution rapide de cette maladie dans notre pays, la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Metsi Makhetha, est venue échanger ce lundi 16 mars 2020 avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Selon elle, les Nations Unies étant un partenaire du Burkina Faso, il était nécessaire que son représentant vienne voir le Premier ministre et discuter des appuis supplémentaires dont le pays aura besoin dans son combat contre cette maladie. « Le pays a déjà bénéficié des appuis des partenaires pour définir son plan de réponse. Mais, au-delà du plan de réponse, la situation évolue très vite. 

Il faut pouvoir cerner les éléments qui sont très sensibles au temps, sur lesquels il faut focaliser l’action et mobiliser les partenaires autour de ce qui doit être fait, pour que le pays puisse vite prendre toutes les mesures qui s’imposent, pour briser la chaine de transmission et faire le travail tel que recommandé par l’OMS », a souligné Mme Makhetha.

Elle a par ailleurs précisé que les Nations Unies s’inscrivent dans le cadre global de la réponse au niveau national. Le Burkina Faso, a-t-elle renchéri, a un Plan qui a bénéficié de l’appui technique de l’OMS, l’organisation chargée de conseiller les différents pays touchés, dans la gestion de cette pandémie. 

« Ce qui est important aujourd’hui, c’est d’agir vite, pour briser la chaine de transmission. Il faut que tous les Burkinabè soient mobilisés, pour faire en sorte qu’il y ait un changement au niveau individuel, dans nos familles et dans nos communautés, en ce qui concerne les mesures basiques d’hygiène », a insisté Metsi Makhetha.

Dans la lutte contre le coronavirus, c’est l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui est en première ligne pour assister les pays. Sa représentante résidente au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama s’est réjouie du fait que le Premier ministre partage la même vision que son institution, par rapport à la gravité de cette pandémie. Pour elle, le Burkina Faso dispose d’un atout de taille dans le combat contre le coronavirus, qui est son Plan de préparation et de réponse.

« Maintenant, on ne parle plus de préparation mais de réponse, puisqu’il y a des cas de malades confirmés. Il y a des mécanismes de coordination clairs qui sont identifiés, des hommes avec des compétences avérés qui travaillent à mettre en œuvre ce plan. Nous sommes au début de l’épidémie ici, mais il faut accélérer les choses, renforcer ce qui existe et se féliciter du partenariat qui existe autour de ce Plan de préparation et de réponse », a conseillé Mme Diarra.

DCRP/Primature

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