Dialogue interactif avec le Comité des droits de l’homme : le Ministre en charge de la Justice et des Droits humains, présente l’état de mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques au Burkina Faso
Pour cet exercice, le Ministre était appuyé par une délégation composée de Son Excellence Madame Sabine BAKYONO/KANZIE et de ses collaborateurs de la Mission permanente du Burkina Faso à Genève, ainsi que des représentants d’institutions et de départements ministériels, venus de Ouagadougou. Débuté dans l’après-midi du mercredi 5 mars 2025, le dialogue s’est poursuivi dans la matinée du jeudi 6 mars 2025 au Palais WILSON à Genève.
Dans ses remarques liminaires, le Ministre en charge des Droits humains a indiqué que la présence de la délégation devant le Comité témoigne de l’engagement du Burkina Faso à honorer ses engagements internationaux, en dépit du contexte sécuritaire national complexe, marqué par des attaques terroristes
Dans ses remarques liminaires, le Ministre en charge des Droits humains a indiqué que la présence de la délégation devant le Comité témoigne de l’engagement du Burkina Faso à honorer ses engagements internationaux, en dépit du contexte sécuritaire national complexe, marqué par des attaques terroristes. Le Ministre BAYALA a indiqué que depuis le dépôt du deuxième rapport périodique dû, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le cadre normatif de protection des droits civils et politiques ainsi que les mesures de répression des violations et/ou atteintes aux droits humains ont connu une évolution.
Il a cité entre autres, la loi n°033-2024/ALT du 29 octobre 2024, portant modification de la Constitution, la loi n°035-2024/ALT du 08 novembre 2024 portant administration du travail d’intérêt général au Burkina Faso et le décret 2023-0501 du 28 avril 2023, portant création d’une brigade des volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Concernant le dispositif institutionnel, précise le Ministre, le Gouvernement a mis en place et renforcé des institutions et structures publiques dont les attributions contribuent à la promotion et à la protection des droits humains, à la prévention et à la répression des atteintes et/ou violations des droits civils et politiques. Il a également fait cas de l’opérationnalisation du Mécanisme national de prévention de la torture.
A l’issue de l’exposé du Ministre, les membres du Comité ont pris note des informations fournies et ont exprimé un certain nombre de préoccupations liées entre autres aux mesures prises pour sensibiliser les citoyens aux droits humains, à la suppression du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN), aux conditions de détention dans les lieux de privation de liberté, à la lutte contre l’apatridie, à la prise en compte des droits humains dans la lutte contre le terrorisme, etc.
A ces questions et préoccupations, le Ministre BAYALA et les membres de la délégation ont apporté des éléments de réponse. Aussi, le Ministre a insisté pour dire que malgré le contexte particulier de notre pays, confronté à la lutte contre le terrorisme et pour sa souveraineté, le Gouvernement du Burkina Faso reste profondément attaché au respect des droits humains. Il a à cet effet rassuré que le Burkina Faso examinera avec attention les recommandations que le Comité voudrait bien lui adresser.
Au cours de son séjour, le Garde des Sceaux a eu des audiences avec S.E.M Jürg LAUBER, Ambassadeur, Représentant permanent de la Confédération Suisse auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Président du Conseil des Droits de l’Homme et Monsieur Volker TÜRK, Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme.
Source : Ambassade Mission permanente du Burkina Faso à Genève
Le Service d'information du Gouvernement