Infrastructures routières : le ministre Adama Luc SORGHO sur les chantiers de la Rocade Nord de Ouagadougou, de la Route Nationale N°4 et du nouveau poste à péage de Boudtenga
Les travaux d’élargissement de la route nationale N°4 (RN4), située à la sortie Est de Ouagadougou, avancent bien malgré quelques difficultés liées à la lenteur dans le déplacement des réseaux souterrainsde l’ONEA, de la SONABEL et de l’ONATEL. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a interpelé sur le champ ces entreprises à s’exécuter. « Les réseaux ne sont toujours pas déplacés entre la départementale 152 et l’Université Thomas Sankara. Nous leur demandons de venir les faire urgemment afin que les travaux puissent avancer », a-t-il insisté. Le projet d’élargissement et d’aménagement de la RN4 qui prend en compte la route de Saaba est une promesse du Président de la transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
En plus de ce tronçon, le projet concerne également des voies connexes dont le linéaire total est de 12Km. Le ministre chargé du Désenclavement a invité les entreprises en charge des travaux à s’activer et à respecter les délais de réalisation.
Le ministre Adama Luc SORGHO s’est aussi rendu sur le chantier des travaux de construction de la rocade Nord de Ouagadougou. Le constat est tout autre : un retard dans l’avancement des travaux. Pour le chef du département des Infrastructures, ce retard est lié à l’entreprise et aux réalités du terrain.
« Les retards sont aussi dus à l’aspect environnemental et social, la libération des emprises par les personnes affectées par le projet et à certains problèmes liés aux déplacements des réseaux des concessionnaires notamment l’ONEA, la SONABEL et les télécommunications », a préciséle Directeur général des infrastructures routières Monsieur Grégoire YAGUIBOU.
L’état d’avancement physique des travaux sur cette route est de 55%. Le ministre Adama Luc SORGHO a lancé unappel à toutes les entreprises impliquées dans les travaux à s’atteler pour que d’ici à décembre 2024 la RN4 soit ouverte au profit des populations.
Dernière étape de la sortie terrain du ministre des Infrastructures et du désenclavement, la visite du poste à péage de Boudtenga. Une infrastructure pratiquement achevée et qui sera fonctionnelle dans deux mois, d’où la satisfaction du ministre Luc Adama SORGHO.
Le poste de péage moderne de Boudtenga possède 06 passages dont 03 passages pour les véhicules légers et 03 passages pour les véhicules lourds dans les deux sens soit au total 12 voies. À cela s’ajoute une troisième voie dédiée aux convois exceptionnels. Selon le Directeur général de l’Agence des Travaux d’Infrastructures du Burkina, Mathieu LOMPO, c’est une innovation du Burkina Faso. «La particularité de ce poste est qu'il nécessite moins d'intervention humaine comparée à celui d’avant », a-t-il laissé entendre.
Il a également affirmé la mise en service du poste à péage dans les semaines à venir. « D’ici deux mois, le poste de péage de Boudtenga sera fonctionnel. Cependant, ce péage sera mis en service pendant deux mois environ d’essai avant que les usagers ne commencent à payer », a-t-il précisé.
Le poste de péage moderne de Boudtenga, devrait être fonctionnel depuis décembre 2023 mais des problèmes techniques sont à l’origine du retard de livraison de l’ouvrage.
Monsieur le ministre chargé des Infrastructures s’est dit rassuré de l’état d’avancement des travaux du chantier mais il a invité tous les acteurs à redoubler d’ardeur. « Je vous accorde un délai de deux mois pour finir ce chantier. De ce fait je vous demande de respecter le délai fixé car ce poste facilitera la fluidité et la surveillance au regard du contexte sécuritaire du pays, et va aussi améliorer les recettes de l’Etat », a relevé Adama Luc SORGHO.
Le projet de construction des postes de péage modernes sur les sites de Kotédougou, de Tintilou et Boudtenga s’élève à plus de 18 milliards de francs CFA.
Le Service d'information du Gouvernement