Charbon fin : le démarrage du traitement local des résidus miniers
Ce sont au total 447 tonnes de Charbon fin qui ont été débarquées de 17 camions remorques en provenance du port sec de Bobo-Dioulasso. Cela sous les yeux des ministres Yacouba Zabré GOUBA des mines et carrières et de Fatoumata BAKO/TRAORE, chargée du Budget. Désormais le traitement du Charbon fin se fera au Burkina Faso par une entreprise burkinabè GOLDEN HAND SA. Une société d’économie mixte détenue à 40% par l’État burkinabè.
Le ministre chargé des mines et des carrières, Yacouba Zabré GOUBA a tenu à constater de visu l’effectivité des opérations de déchargement de la cargaison de Charbon fin stockée à Bobo Dioulasso depuis 2019. « Nous voulons nous assurer que les décisions du Gouvernement sont mises en œuvre et que la cargaison est arrivée à bon port », a laissé entendre le ministre GOUBA.
Suite aux accords transactionnels conclus entre le Gouvernement burkinabè et la société minière IAMGOLD ESSAKANE SA, le Conseil des ministres en sa séance du 7 février 2024 a notamment décidé d’enlever la cargaison de Charbon fin et de l’acheminer de la ville de Bobo Dioulasso à la ville de Ouagadougou pour son traitement à l’usine Golden HAND SA. Cette décision entérine ainsi la feuille de route pour le suivi du traitement de cette cargaison en vue de préserver les intérêts de l’Etat. « L’Etat a décidé de privilégier le contenu local pour que l’intégralité des ressources soit reversée à la population », a rassuré le ministre chargé des Mines.
Le Service d'information du Gouvernement