Gestion de la SONATER : des mesures d’urgences pour recouvrer des créances
Selon Issaka COMPAORE, la SONATER née en 2014 de la transformation du Fonds de l’eau et de l’équipement rural (FEER), a hérité de 497 897 497 FCFA de créances clients issues de la mise en œuvre du Projet de développement de la mécanisation agricole et de soutien au secteur hydraulique (PDMA-SSH). Ces créances non recouvrées depuis des années sont détenues par des particuliers et des anciennes personnalités de ce pays.
Egalement, dans l’exercice de ses missions de vente d’équipements agricoles aux organisations professionnelles agricoles, la SONATER capitalise des créances à la hauteur de 3 563 484 600 FCFA. Ces créances sont reparties entre la Direction générale des aménagements agro-pastoraux et du développement de l’Irrigation (104 752 600 FCFA), de la Chambre nationale des producteurs semenciers du Burkina (485 391 250 FCFA), de la Table filière banane (30 461 266 FCFA), de la Chambre nationale des producteurs de coton du Burkina (2 508 200 000 FCFA) et du Programme de renforcement de la mécanisation agricole (259 585 750 FCFA).
Quant aux subventions accordées par l’Etat à la vente des équipements agricoles issus de l’opération de 2019 et de 2021, le Directeur général de la SONATER a soutenu que cette créance s’élève à 7 536 988 665 FCFA.
Au regard de l’ampleur des créances et du besoin de financer d’autres initiatives, la SONATER a décidé pour les organisations professionnelles débitrices, de mettre en œuvre les mesures suivantes :
- Des actions pour diligenter le paiement de leurs créances ;
- De recourir au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques pour la rétention à la source des subventions annuelles allouées à celles-ci au profit de la SONATER.
Pour les créances des particuliers et les autorités, des mesures sont également prises. Il s’agit :
- De la publication de la liste des débiteurs dans un journal de la place à l’expiration du délai ;
- De mener des démarches auprès du ministère en charge des Finances en vue de la rétention à la solde pour les agents publics débiteurs ;
- De réaliser les garanties fournies par les clients et au besoin, d’ouvrir des procédures judiciaires à l’encontre de ses débiteurs.
Le Directeur général de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), Issaka COMPAORE a invité l’ensemble des débiteurs de ladite structure à se mettre à jour dans l’immédiat. Il a par ailleurs, demandé à tous « ceux qui ont des paiements et qui n’ont pas encore transmis les quittances à la SONATER, à le faire dans les plus brefs délais pour une mise à jour de leur situation ».
Le Service d’Information du Gouvernement