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CINQUANTE-DEUXIÈME SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME DES NATIONS UNIES A GENÈVE


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MADAME BIBATA NEBIE/OUEDRAOGO MINISTRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGÉE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS, GARDE DES SCEAUX, RECUE EN AUDIENCE PAR MONSIEUR LE HAUT-COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME.



En marge des travaux de la 52ème session ordinaire du Conseil des droits de l’homme, la Ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, a été reçue en audience, le mardi 28 février, par Monsieur Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

D’entrée de jeu, Madame la Ministre a placé sa démarche sous le signe de la courtoisie et de l’appréciation de la bonne coopération que le Burkina Faso entretient avec le  Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Dans son propos liminaire, elle a transmis à son hôte les salutations et les encouragements du Chef de l’Etat, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, suite à sa désignation comme Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

La trame des échanges entre les deux personnalités s’est tissée autour de nombreux points, à savoir :

  • Les acquis de la coopération entre le bureau pays du haut-commissariat des Nations Unies installé à Ouagadougou et le Gouvernement burkinabè ;
  • la mise en place d’un cadre de concertation, en vue de prévenir  et adresser les allégations de violations et d’abus des droits de l’homme  dans le domaine de la lutte contre le terrorisme;
  • le déploiement du cadre de conformité en droits humains de la force conjointe du G5 Sahel ;
  • la collaboration dans le cadre de la préparation du rapport national dû au titre du quatrième cycle de l’examen périodique universel ;
  • les dispositions prises en vue de renforcer les capacités des forces armées nationales et des forces de sécurité intérieure pour une meilleure conciliation des objectifs militaires avec les droits des populations civiles, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ;
  • le renforcement des capacités des formateurs des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ;
  • les enquêtes ouvertes systématiquement en cas d’allégations de violations des droits humains.

Sur tous ces points, Madame la Ministre s’est évertuée à rassurer le Haut-commissariat quant au ferme attachement, aussi bien, du peuple Burkinabè que de ses autorités, au respect des droits humains., elle a souligné toutes les initiatives que l’Etat burkinabè n’a eu de cesse de déployer pour honorer ses engagements internationaux en matière de promotion et de protection des droits humains, en dépit du contexte sécuritaire difficile. Elle a, dans ce sens, plaidé pour un accompagnement du Haut-commissariat et de la Communauté internationale afin d’aider le Burkina Faso à sortir de l’hydre terroriste.

Le Haut-commissaire, en retour, a remercié la Ministre pour sa démarche et a salué la bonne disposition du Gouvernement burkinabè à collaborer avec le haut-commissariat à travers son bureau pays installé à Ouaga. Il a souligné être conscient du contexte sécuritaire difficile que traverse le pays tout en encourageant le Gouvernement à maintenir le dialogue et la coopération, afin de pouvoir relever au mieux les défis liés au respect et à la promotion des droits de l’homme sur le terrain.

Il s’est agi pour lui d’attirer l’attention du Burkina Faso sur l’intérêt du renforcement de la formation et  de l’encadrement des volontaires pour la défense de la patrie ainsi que la nécessité de veiller à ce que leur déploiement soit  strictement encadré par les forces armées nationales et des forces de sécurité intérieure.

Il a enfin vivement  recommandé au Gouvernement burkinabè de mettre en place des mécanismes d’alerte visant à apporter des réponses rapides et adéquates aux allégations de violation et d’abus des droits humains.

 

Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso Genève

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