Cadre de dialogue politique du secteur agro-sylvo-pastoral 2023 : les acteurs se concertent pour mieux réorienter leurs actions
Une concertation constante et soutenue entre le gouvernement et les autres groupes d'acteurs s'avère nécessaire pour une mise en œuvre efficace des politiques et stratégies du secteur agro-sylvo-pastoral. C’est dans ce sens que les départements en charge du monde rural ont initié avec les Partenaires techniques et financiers du Burkina Faso intervenant dans le domaine un cadre de dialogue politique. Pour la première session de 2023, ce cadre qui constitue une tribune d'échanges entre les deux parties Gouvernement et PTF afin d'examiner les différents engagements et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des différents projets et programmes s’est réuni sous la présidence du ministre en charge de l'environnement, Dr Augustin Kaboré.
Pour M. Kaboré, ce cadre constitue également une tribune de plaidoyer pour la mobilisation des ressources financières du secteur. Il a indiqué que l'objectif de cette rencontre est d'améliorer la synergie d'actions entre les acteurs en vue de relever les défis majeurs et les goulots d'étranglement du secteur de la PASP.
Pour ce faire, cette session entend examiner les sujets d'importance capitale du secteur sylvo-pastoral halieutique et faunique, clarifier et planifier les orientations et les actions du gouvernement, renforcer la mobilisation des financements et différents appuis auprès des PTF, pour soutenir la mise en œuvre des projets et programmes toujours en lien avec ce secteur. Ainsi, au cours de cette session, les participants ont revu, tour à tour l'ensemble des engagements au nombre de onze (11) des parties prenantes, depuis la dernière session tenue, le 27 juin 2022 et dégager les thématiques d'intérêts majeurs pour le Burkina Faso. Il en est de même des échanges en lien avec le secteur rural et l'état de financement des projets et programmes.
A entendre le MEEA, sur les 57 projets du secteur rural, 46 sont en souffrance, de nos jours suite la crise sécuritaire. « Ensemble, nous allons échanger pour examiner sur la flexibilité avec les PTF, les projets en souffrance en 2023, pour qu'ils puissent recouvrer leur dynamisme pour le bonheur des populations », a signifié Dr Augustin KABORÉ.
Le Chef de file des PTF, Jean Michel LIMAT, a, quant à lui, salué la tenue de ce cadre d'échanges régulier qui leur permet de partager les différents points de part et d'autre, s'entendre sur les appuis pour plus d'utilité pour le Burkina. Il a souhaité plus de confiance et d'assurance entre les acteurs afin d'apporter des solutions pour délocaliser les activités, accompagner de manière plus proche, flexible en tenant compte de la situation sécuritaire avec des outils nouveaux pour le bonheur de tous.
Le Service d'information du Gouvernement