Sommet mondial sur la transformation de l’éducation : le Burkina Faso s’engage
Le Chef du Gouvernement Burkinabè a d’abord exprimé sa préoccupation quant aux crises sécuritaires et sanitaires qui impactent négativement le secteur de l’éducation entrainant un recul de la plupart des indicateurs. Il estime cependant, que « si la COVID-19 a eu un impact négatif sur les systèmes éducatifs du monde, au Burkina Faso, le terrorisme est le facteur qui a le plus secoué le pays et occasionné le déplacement forcé de près de 1,5 millions de personnes, la fermeture de plus 4000 écoles affectant plus de 700 000 élèves ».
Ces crises ont provoqué une rupture scolaire avec pour conséquence une baisse des indicateurs d’accès et de qualité. A cet effet, « l’Ecole burkinabè doit se réorganiser afin de permettre la continuité éducative grâce à des mesures innovantes » a déclaré Albert OUEDRAOGO. Pour le Chef du Gouvernement, l’alternative réside dans la transformation structurelle de l’éducation. Dans cette perspective, il a pris plusieurs engagements au nom du Burkina Faso
Ces engagements consistent entre autres à assurer à tous une éducation inclusive, équitable et de qualité, renforcer la résilience de l’école face aux situations d’urgence et de crise, accroître l’accès à une offre d’éducation diversifiée et adaptée pour toutes et tous, accroître le financement de l’éducation puis enfin améliorer la gouvernance du système éducatif. Un accent particulier sera mis sur la revalorisation du métier d’enseignant foi de Albert OUEDRAOGO qui a annoncé l’allocation progressive de 30% du budget de l’Etat au secteur de l’éducation sur la période 2022-2025.
Il s’agit in fine pour le Burkina Faso de tout mettre en œuvre pour l’atteinte de l’Objectif 4 de développement durable.
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Le Service d'information du Gouvernement