Sommet mondial sur la transformation de l’éducation : le Premier ministre à l’ouverture de la Journée des leaders
Ce sommet sur la transformation de l'éducation est organisé « en réponse à une crise mondiale de l'éducation : une crise d'équité et d'inclusion, de qualité et de pertinence » estime l’ONU qui considère également que la rencontre offre « une occasion unique d’attribuer la priorité à l’éducation dans l'agenda politique mondial et de mobiliser l'action, l'ambition, la solidarité et les solutions nécessaires pour compenser les pertes d'apprentissage » liées notamment à la pandémie de la Covid-19 et aux crises multiformes qui secouent le monde.
Pour le Secrétaire général des Nations unies, « le sommet sur la transformation de l’éducation ne pourra atteindre ses objectifs globaux qu’en suscitant un mouvement mondial. » Antonio GUTERRES a donc invité la communauté internationale à « consacrer au moins 15% de l’aide publique au développement à l’éducation. ». « Les institutions financières internationales doivent apporter des ressources aux pays en développement et leur réussir des marges de manœuvre budgétaires pour qu’ils puissent investir. Leurs dépenses et leurs conseils doivent correspondre à l’objectif d’assurer une éducation de qualité pour toutes et pour tous. » a-t-il déclaré.
Pour la Directrice générale de l’éducation Audrey AZOULAY le pouvoir de l’éducation a toujours été « sous-évalué et sous-financé. » a ce propos, elle explique que « l’éducation, à chaque fois que l’on a misé sur elle, sur les enseignants sur les écoles a changé le destin d’individus, de nations, de générations entières ».
Cette session inaugurale sera suivie tout au long de la journée d’une série de tables rondes et de panels des leaders. Le chef du Gouvernement burkinabè prononce une déclaration d’engagement du Burkina Faso sur la transformation de l’éducation lors d’un panel organisé dans l’après-midi.