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31ème Journée de l’enfant africain : le Burkina Faso célèbre les droits des enfants.


reportage actualité

Le Burkina Faso a commémoré le jeudi 16 juin 2021 à Ouagadougou, la 31ème Journée de l’enfant africain. Organisée par le ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, cette journée a été célébrée au Burkina Faso sous le thème « 30 ans de mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant au Burkina Faso : défis et perspectives ».



Marquer une pause pour apprécier le bilan des 30 ans de travail abattu dans la défense des droits de l'enfant africain et envisager des mesures appropriées en faveur de son mieux-être. C'est cette halte que les acteurs de l'univers des enfants du Burkina Faso ont voulu de cette journée du 16 juin 2021. 

Le bilan de ces 30 ans de mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant au Burkina Faso présente des motifs de satisfaction. Des progrès ont été réalisés dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’enfant malgré les défis économiques, socioculturels, politiques, sanitaires et sécuritaires. C’est ce qui ressort des rapports des spécialistes du domaine au Burkina Faso, lors de cette journée commémorative. Cependant, selon eux, des défis restent à relever. En effet, l’insuffisance des ressources allouées à la protection de l’enfant, la persistance des violences faites aux enfants et le faible niveau d’enregistrement de l’enfant à l’Etat civil, sont des combats à poursuivre.    

Pour monsieur Seydou SOULAMA, Secrétaire Général du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, représentant la ministre Hélène Marie Laurence ILBOUDO /MARCHAL, patronne de la cérémonie, il est nécessaire de fédérer les efforts. En effet, « la mutualisation des moyens des acteurs impliqués dans la protection de l’enfant, la formulation de plaidoyer auprès des décideurs et des leaders d’opinions, la sensibilisation des populations dans le but de les amener à plus d’égard à l’endroit des enfants et l’implication des enfants eux-mêmes dans la mise en œuvre de leur droit sont entre autres solutions à envisager », a-t-il suggéré.

A cette cette, madame Sandra LATTOUF, représentante résidente de l'UNICEF au Burkina Faso, a au nom des Partenaires techniques et financiers, exprimée leur satisfaction quant aux actions déclenchées par notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant . Elle a en outre, réaffirmé leur engagement à œuvrer avec le Burkina Faso dans la promotion des droits des enfants. 

A travers leur porte-parole, les enfants ont formulé des doléances à l’endroit de la ministre en charge de l’Action humanitaire. « Nous demandons aux différents acteurs d’œuvrer pour la paix et la cohésion sociale dans notre pays pour nous permettre, nous enfants d’aller tous à l’école et de vivre heureux, nous souhaitons une pleine opérationnalisation du numéro d’urgence le 116, numéro de lutte contre les violences faites aux enfants », ont-ils imploré. 

Instaurée en 1991 en mémoire au soulèvement estudiantin survenu le 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du Sud, la Journée de l’enfant Africain constitue un moyen d’interpellation des Etats africains sur la mise en œuvre du droit, de la protection et du bien-être de l’enfant. Cette année, la Journée de l’enfant africain est célébrée au niveau du continent sous le thème « 30 ans après l’adoption de la Charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique Digne des Enfants ».


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