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Vaccin contre la COVID-19 : Des autorités reçoivent les premières doses


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Le Centre médical urbain (CMU) du secteur 52 de Ouagadougou a abrité le mercredi 2 juin 2021, la cérémonie de lancement de la campagne de vaccination contre la COVID-19 au Burkina Faso. C’est le ministre de la Santé, Pr Charlemagne OUEDRAOGO, suivi du maire de la ville de Ouagadougou qui ont été les premiers à recevoir les premières doses du vaccin AstraZeneca.



Après avoir reçu la première dose du vaccin AstraZeneca le mercredi 2 juin 2021, Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé, a tenu à marquer de son engagement total à la vaccination en général et en particulier, celle contre la COVID- 19 au Burkina Faso. « Notre pays a une longue tradition vaccinale, depuis 40 ans », a affirmé le ministre de la Santé.

Parlant de la fiabilité et de l’efficacité de ce vaccin, Pr Charlemagne OUEDRAOGO a été clair : « Ce ne sont pas des suicides collectifs, mais des soins collectifs », a-t-il martelé. Il a en outre, encouragé les uns et les autres à se faire vacciner. « N’attendez pas. Il n’y a aucun problème », a-t-il lancé aux populations cibles du vaccin.

Aux dires du patron du département de la Santé, refuser aujourd’hui de se faire vacciner, c’est refuser de lutter contre la COVID- 19 en pratiquant une auto flagellation non productive. C’est pourquoi, il a lancé un appel aux populations de s’engager et de soutenir le gouvernement dans cet élan afin que cette vaccination soit un succès total. C’est à ce prix que les acteurs arriveront à bouter la maladie à coronavirus hors du Burkina Faso, a-t-il soutenu. « Que très rapidement nous arrivons à zéro cas et que chacun puisse et pendant de longues périodes, et ce va stimuler la reprise et la relance de l’économie au Burkina Faso », a-t-il précisé.

Le ministre de la Santé a rassuré de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers à soutenir le Burkina Faso dans ce processus de vaccination. Il a souligné que ceux-ci ainsi que les autorités locales se sont fait vacciner. « Nous souhaitons que chacun de nous puisse s’engager individuellement, collectivement, institutionnellement, dans nos ménages, dans nos milieux de vie », a-t-il conclu.

Le Service d'information du gouvernement


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