Selon le point fait par le Pr Martial OUEDRAOGO, Coordonnateur national de la réponse à la pandémie de COVID-19, le Burkina Faso compte à la date du 02 avril, un nombre total de 302 cas confirmés. Soit une évolution de 14 cas en plus comparée à la situation précédente et 1 nouvelle guérison. Un nouveau cas a été diagnostiqué à Saponé et 13 autres à Ouagadougou. Le cumul des cas contacts suivis est de 1 929 dont 723 sortis. On note également une rectification en ce concerne le nombre de guérison qui se chiffre désormais à 48 après le retrait de 3 cas précédemment annoncés comme guéris. Pour ce cas précis, le Pr Martial OUEDRAOGO a expliqué que « ces cas ont été retirés suite à des analyses complémentaires ».

La propagation de la maladie se fait toujours sur la base des trois foyers primaires identifiés précédemment. Ce qui a fait dire au Pr Martial OUEDRAOGO qu’aucun nouveau foyer de contamination ne s’est ajouté. Les cas étant soit en ville ou sur des sites miniers. Toute chose qui explique selon lui, la décision de mise en quarantaine des localités touchées. Pour lui, l’observation stricte des mesures de prévention sont à ce jour, la meilleure façon de briser la chaine de contamination. Il s’agit de la limitation des mouvements intra et hors quarantaine, la limitation des regroupements, la protection des autres quand on tousse et éviter de cracher à terre.

Le Burkina a également acté le protocole de traitement à base de chloroquine chez certains malades. Le comité scientifique mis en place à cet effet a donné son avis et le protocole a été validé par le gouvernement qui a à son tour instruit le ministère de la Santé pour la prise d’un arrêté encadrant la mise en œuvre de ce protocole de traitement. Par contre, le protocole de traitement à base de l’Apivirine n’a pas été homologué aux dires du Pr Martial OUEDRAOGO, qui a reconnu cependant la contribution de la médecine traditionnelle aux efforts pour trouver des solutions à la pandémie. Les propositions des praticiens traditionnels sont reversées au comité scientifique. Le Pr a cependant attiré l’attention des populations sur les dangers de l’utilisation abusive de décoctions à base de produits naturels qui pourraient, selon lui, entrainer des cas d’insuffisance rénale aigue.

La ministre de la Santé, le Pr Claudine LOUGUE/ SORGHO, a salué l’engagement des agents de santé dans la lutte contre le COVID- 19. Sur la question d’un éventuel vaccin qui pourrait être testé au Burkina Faso, la ministre reconnait une collaboration de notre pays avec des institutions et des fondations internationales pour un appui au système de santé burkinabè, mais à ce jour aucun vaccin contre le COVID- 19 n’a été trouvé. Il n’est donc aucunement question d’une quelconque expérimentation de vaccin au Burkina Faso. Pour elle, même le protocole de traitement à la chloroquine a d’abord été autorisé par l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) avant d’être adopté par le Burkina Faso.    

La situation de la maladie dans le monde au 02 avril 2020 fait état de 181 pays touchés dans le monde par la pandémie dont 49 en Afrique.

Le Service d’information du Gouvernement

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