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Infrastructures éducatives endommagées au Burkina Faso : Le Gouvernement fait le point de la situation


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Les ministres en charge de l’éducation nationale, Stanislas OUARO et celui de l’Urbanisme, Bénéwendé Stanislas SANKARA, ont sacrifié à la tradition de la conférence de presse du Gouvernement, le jeudi 17 juin 2021, à Ouagadougou. Il s’est agi de faire le point à la presse de la situation des infrastructures scolaires endommagées récemment dans les régions du Burkina Faso.



Selon le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas OUARO, « au total cent (110) infrastructures éducatives ont été endommagées entre le mois d’avril et celui de juin 2021 suite aux intempéries. La plupart d’entre elles sont hors d’usage après lesdits dommages ». A en croire le ministre Ouaro, les infrastructures du primaire sont les plus nombreuses à subir les dommages et représentent 85% du nombre total des infrastructures sinistrées, soit 94 sur les 110 recensées. Il a par ailleurs noté que ce sont les infrastructures ayant une durée de vie de moins de 20 ans qui constituent le plus grand nombre d’infrastructures endommagées par les intempéries. Celles-ci représentent 65% du nombre total des infrastructures endommagées, soit 72 ouvrages sur les 110 recensés, toute chose qui interpelle tous les acteurs impliqués dans la chaîne de réalisation de ces infrastructures.

Le ministre en charge de l’éducation nationale a souligné que « les statistiques compilées montrent que les infrastructures qui ont connu des dommages sont dans l’ordre, celles réalisées par les ONG/Associations (32), les communes (29) et par la Maitrise d’ouvrage directe (28) ».

Il a égrené quelques causes de ces dégradations répétitives des infrastructures éducatives qui pourraient être, entre autres, le non-respect des normes de construction ou des termes contractuels par les entreprises en charge des travaux, surtout au niveau de la pose de la charpente, le manque ou l’insuffisance du suivi contrôle lors des constructions et l’insuffisance de la supervision-contrôle par le Maitre d’ouvrage. Le ministre Ouaro a rassuré la presse que « des investigations plus poussées doivent être menées par les structures habilitées en vue de situer les responsabilités et de prendre des mesures nécessaires ». Il a en outre promis de prendre des dispositions idoines pour que la rentrée scolaire 2021-2022 se déroule dans de bonnes conditions avec des infrastructures éducatives de qualité à travers le renforcement des compétences des structures déconcentrées par la mise à leur disposition de techniciens en bâtiment, le renforcement du suivi citoyen et les sanctions.

Pour le ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de la ville, Bénéwendé Stanislas SANKARA, « le constat est triste et désolant et cette dégradation des bâtiments doit nous amener à rechercher des solutions ». C’est pourquoi son Département envisage dans les jours à venir la tenue d’assises avec tous les acteurs pour trouver des solutions aux problèmes de dégradation des bâtiments scolaires. Il a rassuré les journalistes que son ministère travaillera en synergie avec celui des Infrastructures et la mairie pour assurer le contrôle et le suivi de la réalisation des infrastructures scolaires. Les deux ministres ont sollicité l’accompagnement de la presse dans les investigations et la sensibilisation des populations afin de contribuer à la lutte contre la corruption et partant, d’améliorer les conditions de construction des bâtiments scolaires dans notre pays.

 

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