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Coopération bilatérale : le Projet d’interconnexion ferroviaire Tema-Ouagadougou en bonne voie


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Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Burkina Faso, monsieur Vincent Timbindi DABILGOU et celui en charge du Développement du chemin de fer de la République du Ghana, monsieur John Peter AMEWU’S ont coanimé une conférence de presse, le jeudi 25 mars 2021 à Ouagadougou, sur le Projet d’interconnexion ferroviaire des deux pays. Objectif de cette conférence, communiquer sur l’état d’avancement dudit projet.



Le Projet d'interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana est sur de bons rails. En effet, présent à Ouagadougou pour échanger avec les autorités burkinabè sur l'état d'avancement de ce projet, le ministre ghanéen du Développement du chemin de fer, monsieur John Peter AMEWU'S a pris part à une conférence de presse avec monsieur Vincent Timbindi DABILGOU , ministre en charge des Transports du Burkina Faso, le jeudi 25 mars 2021. Selon le ministre John Peter AMEWU'S, cette visite à Ouagadougou, «permet à nos deux pays de s'accorder sur l'exécution du projet de chemin de fer Ouagadougou- Tema ». A en croire le ministre ghanéen, l'interconnexion ferroviaire va faciliter les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et le Ghana à travers des services efficaces de fret et de transport de passagers.

D’un coût estimé à 4,7 milliards d’euros, le Projet d’interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana entre dans sa phase finale de négociation le 30 novembre 2021, a affirmé le ministre en charge des Transports, monsieur Vincent DABILGOU, qui précise que le démarrage des travaux de constructions est prévu dès le premier trimestre de l’année 2022. 

Selon le ministre DABILGOU, l’itinéraire du projet en territoire burkinabè part de Ouagadougou, dessert Kombissiri, Manga, Béguédo, Garango, Tenkodogo, Bagré-Pôle, Zabré, Pô, et se termine au lien frontalier Dakola-Paga, soit une distance totale d’environ 320 km. Quant au tracé en territoire ghanéen, il débute au Port de Tema pour atteindre notre territoire, soit une distance totale de 782 km, a-t-il ajouté. 90 km sont déjà à 80% de taux d’exécution sur fonds propre ghanéen, a souligné le ministre John Peter AMEWU’S.

Pour le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, ce projet présente des avantages certains pour nos deux peuples. Selon lui, il est « économiquement viable avec une grande contribution des économies générées à la société dans son ensemble ». Sur le plan économique, monsieur DABILGOU a estimé entre 12 et 14% le taux de rentabilité du projet. En termes d’emplois, le projet va générer environ 30 000 emplois directs et indirects pendant sa phase de construction.

Également, la réalisation de ce projet va permettre la préservation du réseau routier, avec une prévision de fret annuel qui se chiffre entre 7 et 17 millions de tonnes et un trafic estimé entre 2 à 3 millions de passagers par an, s’est réjoui le ministre DABILGOU.

Au titre des caractéristiques techniques du projet, le ministre DABILGOU a rassuré que « les travaux seront entièrement exécutés dans le respect des règles de l’art et dans les standards internationaux ». Ainsi, la vitesse des trains voyageurs sera de 160 km/h et celle des trains marchandises de 120km/h avec une voie unique à écartement normal de 1435 millimètres. 55 gares dont 10 au Burkina Faso seront réalisées sur le tronçon, a-t-il lancé.

 

Les deux ministres, burkinabè et ghanéen, ont démontré à la presse que le Projet d’interconnexion ferroviaire devant relier Tema à Ouagadougou, au-delà des aspects économiques, va favoriser le brassage des peuples déjà unis par des liens multiséculaires sur les plans historique et géographique.

Le Projet d’interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana est sous un régime Partenariat Public-Privé (PPP). Il a été lancé en 2018 par la volonté de leurs Excellences Messieurs Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, et Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana.

Le Service d'information du gouvernement

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