Au centre de recherche de Kamboinsin, la caravane a visité plusieurs variétés de semences potentiellement rentables mises au point par les chercheurs. Ce sont des variétés de patates douces à chaire orange riche en vitamine A et du riz adaptées aux conditions agro-climatiques du Burkina Faso, résistantes aux maladies et aux ravageurs. Dans le Boulkiemdé, précisément à l’Institut de l’environnement et de recherche agricole de la station de Saria les chercheurs mènent des recherches sur la fertilisation des sols, la rotation des cultures, le niébé mais aussi sur les espèces locales telles que le karité et le néré.
Sur un terrain d’une superficie de 4 ha, les chercheurs mènent des recherches sur le niébé à travers des expérimentations sur les différentes variétés, leurs productivités et les conditions dans lesquelles, elles produisent le mieux. Les recherches dans ce centre de Saria visent à sensibiliser les agriculteurs à planter ces espèces qui apportent plus et qui sont menacées de nos jours du fait du changement climatique et du mauvais comportement des hommes.
Les hommes de médias ont pu également visiter une banque de gènes  qui  stocke des variétés de sorgho venant de plusieurs localités du pays, des pays voisins comme le Niger, le mali,  et continents de l’Amérique,  de l’Asie et  de l’Australie. Ces variétés  ont été collectées depuis 1958 à 2010. Les chercheurs de Saria ont aussi créé  des applicateurs d’engrais à micro dose, pour permettre aux agriculteurs de mieux doser les engrais dans leurs champs.
Après Saria le cap a été mis sur l’Institut de recherche en science de la santé (IRSS) de Bobo-Dioulasso. Les recherches à l’IRSS Bobo sont axées sur le paludisme, la nutrition les maladies émergentes et les grippes. Ici, les hommes de médias ont constaté de visu, les réalisations des recherches sur le paludisme à travers la reproduction et les tests de mortalité des moustiques. Ils ont également visité le laboratoire de biologie moléculaire. L’institut de l’Environnement et de recherches agricoles INERA de Farakoba n’a pas été en reste. Les journalistes ont pu voir la fabrication accélérée de compost à base de matières organiques, de l’engrais liquide organique et leur expérimentation sur les légumes.
Après Bobo-Dioulasso, les caravaniers se sont rendus à la station de l’INERA Banfora. Cette station composée de deux entités, une station au centre-ville occupant une superficie de 61 ha et une autre de 240 ha située à 4 km de la ville Banfora. Cette station a pour vocation de réaliser des recherches axées sur les arbres fruitiers comme, les manguiers, l’anacarde, les goyaviers, les orangers, les grenadines etc… Les chercheurs  mènent également des recherches sur le riz et les céréales traditionnelles à l’INERA Banfora. 

Cette caravane a permis aux hommes et femmes de médias de constater les réalisations qui sont faites dans les centres de recherche de l’INERA, les résultats issus de la recherche afin de les faire connaitre à la population burkinabè.