Enseignement supérieur : une caravane d’immersion dans les universités au profit des médias burkinabè
Le lancement officiel de ladite caravane a eu lieu le 6 Août 2020 à l’Université Thomas SANKARA. La cérémonie était présidée par le Président dudit Université, le Pr Adjima THIOMBIANO, représentant le Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’Innovation.
L’Université Ouaga II baptisée « Université Thomas SANKARA » est prête pour accueillir des étudiants pour l’année académique 2020-2021. Bâtie sur une superficie d’environ 1 890 ha, ce joyau comporte trois Unités de formation et de recherche (UFR). Il y a l’UFR Sciences économiques et de gestion, l’UFR Sciences juridiques et politiques et l’UFR Sciences et techniques. L’Université compte également deux instituts dont l’Institut de formation ouverte à distance (IFOAD) et l’Institut universitaire de formation initiale et continue (IUFIC).
Ce sont au total 35 filières de licences, 35 filières de Masters et 5 filières de Doctorats qui sont essentiellement regroupés autour des 3 UFR. Comme capacités d’accueil, l’Université Thomas SANKARA possède près de 10.000 places assises pour les étudiants, environ 2000 lits, deux grands restaurants de 700 places assises chacun, des infrastructures sportives, un centre médical et une morgue. Pour le Pr Adjima THIOMBIANO et son équipe, l’Université Thomas SANKARA, se veut moderne, compétitive sur le plan international. Après l’Université Thomas SANKARA, les hommes des médias ont mis le cap à Bobo-Dioulasso à la cité universitaire Koubawoué. Ici ce sont environ 2.500 étudiants qui y vivent en symbiose selon le Directeur régional du Centre des œuvres universitaires. Ils disposent de 5 pavillons comportant chacun 504 lits deux restaurants, deux centres médicaux avec du matériel de dernière génération, deux salles de projections Télévisuelles, des pavillons d’études, une salle multimédia. La réalisation de ces infrastructures est estimée à 20 milliards de F CFA, pour offrir un cadre de vie et d’apprentissage agréable aux étudiants de la cité.
Ensuite, les participants de la caravane se sont rendus à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso qui compte de nos jours 25 000 étudiants. Un effectif qui amène les responsables de la structure à mettre l’accent dans la réalisation des infrastructures pédagogiques et administratives pour un bon déroulement de la formation des étudiants. Pour le président de l’Université Macaire OUEDRAOGO, NAZI BONI est la toute première Université publique qui a voulu une auto-évaluation de l’institution. Cette auto-évaluation lui a permis à travers le référentiel du CAMES de savoir entre autres où ils en sont avec l’offre de formation et la gouvernance.
« L’université aspire à une vision d’excellence. Une vision qui doit permettre à l’institution dans les trois années selon son plan d’action et sa stratégie de développement d’avoir une accréditation ISO. Nazi BONI devrait s’inscrire parmi les grandes universités du monde. » a affirmé le Président de cette université.
Après Bobo Dioulasso, l’Université de Dédougou a aussi reçu la visite des caravaniers. La plus jeune des universités est bâtie sur deux sites. La première dans la ville de Dédougou d’une superficie d’environ 5 hectares, abrite l’administration. Le second site situé dans le village de Souri, occupe une superficie d’environ 100 hectares. Il comprend deux grands bâtiments non équipés. 1600 étudiants sont enregistrés à nos jours dans cette université avec une quarantaine d’enseignants.
L’Université de Banfora est la dernière à recevoir les caravaniers. Pour l’instant elle est en location et dirigée par le Professeur Abou Dramane GUIRO. Au total 711 étudiants sont inscrits dans des filières de Droit, des Mathématiques, de la Physique chimie et de l’Informatique. Ce Centre universitaire a acquis un terrain d’une superficie d’environ 107 ha pour son siège grâce au soutien de la commune de Banfora. Pour le premier responsable, de nouvelles filières en Agro-pastorale, en Technologie agro-alimentaire et en Hôtellerie-restaurant viendront renforcer l’offre d’études dans les années à venir dans cette université.
Le Service d'information du gouvernement
