Service d'Information du Gouvernement
Service d'Information du Gouvernement du Burkina Faso
armoiri
Aller au contenu principal

Deuxième Recensement général de l’agriculture : sa mise en œuvre requiert 7,8 milliards de F CFA


reportage actualité

Le ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé ce jeudi 05 mars 2020 à Ouagadougou une table ronde préparatoire du deuxième Recensement général de l’agriculture (RGA). Présidée par Madame Pauline ZOURE ministre délégué chargé de l’aménagement du territoire, cette cérémonie a connu la présence effective des experts de l’agriculture, les producteurs et les utilisateurs des statistiques agricoles.



Les statistiques agricoles actuellement utilisées sont des données dépassées. Pour ces raisons il est nécessaire d’actualiser la base de sondage du système d’information agricole. C’est pourquoi, le gouvernement, conscient de l’importance du secteur agricole a initié cette table ronde avec l’appui de la FAO pour mobiliser les Partenaires techniques et financiers (PTF) autour du financement du deuxième recensement général de l’agriculture (RGA). 

Ces données statistiques sont d’une importante capitale pour la bonne gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays et partant de son développement, a confié Madame Pauline ZOURE, ministre délégué chargé de l’aménagement du territoire. Pour elle, une telle opération statistique d’envergure nécessite d’énormes moyens financiers, matériels et humains.

Le besoin financier du deuxième RGA est estimé à 7,8 milliards de F CFA et l’Etat burkinabè a déjà mobilisé 2,8 milliards de F CFA pour un gap à combler de 5,08 milliards de F CFA.

Le premier RGA a eu lieu en 2006. Pour le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles Monsieur Salifou OUEDRAOGO, cela fait plus de 10 ans que le système de statistique agricole connait des évolutions liées au changement de comportement de la population en général et des acteurs de l’agriculture en particulier. A cela s’ajoute le contexte sécuritaire qui a entrainé des mouvements de populations, du cheptel et des changements divers dans le secteur rural qui demeure le plus touché. 

Quant au représentant des Partenaires techniques et financiers, Monsieur Marc CASTERAN, « l’importance de mener un recensement agricole ne se discute pas ». Ils ont donc marqué leur accord pour accompagner les autorités burkinabè pour ce deuxième recensement général de l’agriculture. 

Le Service d'information du gouvernement

Haut de page


Partager sur :