Routes : la méthode « Do-Nou » pour des chaussées en terre durables au Burkina Faso
L’entretien des routes en terre est une des préoccupations majeures du Gouvernement de la transition. Car, la dégradation des routes a un impact sur l’économie nationale et la vie des populations. Afin de réduire les charges liées à leur entretien, le ministère des Infrastructures et du désenclavement se tourne vers une technique japonaise appelée « la méthode « Do-Nou ». L’objectif de cette méthode est de réparer les pistes rurales et les voiries urbaines par les habitants des communes en vue d’un développement participatif. Cette technique se pratique sur des terres non argileuses et pouvant supporter jusqu’à 25 tonnes de charges.
L’approche HIMO, Haute intensité de main d’œuvre, permet de mobiliser la main d’œuvre au niveau local. L’idée est d’inciter les populations à être les acteurs de leur propre développement à travers la réparation des chaussées dégradées. « C’est l’Homme lui-même qui entretient les routes et si ce projet marche, cela pourrait être bénéfique pour les populations», a souligné le ministre en charge des Infrastructures Adama Luc SORGHO.
L’avantage de la méthode « Do-Nou » qui signifie « sacs de sable » en japonais, est l’utilisation des matériaux locaux. En effet, selon les techniciens formés il s’agit d’abord de creuser les routes dégradées afin de prélever la terre et remplir des sacs avec vingt (20) kilogrammes de cette terre.
Le Service d’Information du Gouvernement