Conférence de presse / Promotion de la tenue scolaire en Faso Dan Fani : 4 communes retenues pour l’année scolaire 2023-2024
Les communes urbaines de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de Koudougou ainsi que la commune rurale de Sabou sont les premières à expérimenter le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au post-primaire et au secondaire dès la rentrée scolaire 2023-2024. C’est au cours d’une conférence de presse que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Joseph André OUEDRAOGO, l’a fait savoir.
Au fur et à mesure, cette décision du gouvernement va s’appliquer à tous les établissements scolaires du Burkina Faso. Ainsi, à partir de l’année scolaire 2024-2025, les provinces du Kadiogo, du Boulkiemdé et du Houet vont implémenter le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au primaire, au post-primaire et au secondaire.
« A la rentrée 2025-2026, elle va concerner toutes les régions du centre, des Hauts-Bassins et du Centre-Ouest et tous les ordres d’enseignement et structures de formation. Et enfin, à la rentrée 2026-2027, toutes les écoles du Burkina Faso devraient être couvertes par la mesure du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani», a indiqué le ministre Joseph André OUEDRAOGO.
Aux questions des journalistes sur les contraintes liées à cette mesure gouvernementale, le ministre s’est voulu rassurant. Il n’est point question d’exclure un élève sur la base du non port de la tenue faite en Faso Dan Fani, a-t-il soutenu. « Le modèle de pagne à choisir pour la tenue scolaire n’est pas imposé. C’est le principe de la flexibilité qui sous-tend les recommandations du conseil des ministres. Ainsi donc la texture du pagne, les couleurs, les motifs sont laissés au libre choix des établissements en concertation avec les parents d’élèves », a-t-il ajouté.
Le chef du département de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Joseph André OUEDRAOGO fait de la communication et de la sensibilisation son cheval de bataille pour une adhésion entière des populations à cette mesure. Pour lui, « l’option de la tenue scolaire en Faso Dan Fani obéit à une forte aspiration des Burkinabè à valoriser la cotonnade locale, à remettre à l’ordre du jour le mot d’ordre ‘’produisons burkinabè et consommons burkinabè’’ et à se réapproprier une identité et à valoriser un patrimoine culturel ».
Le Service d'information du Gouvernement
