Journée de l’archiviste Burkinabè assermenté : Mieux cerner les exigences du métier d’archiviste
Le métier d’archiviste est en pleine évolution dans notre pays avec l’adoption de la loi 047-2019/AN régissant les archives au Burkina Faso. Cette nouvelle loi prend en compte les contraintes liées à la cohésion nationale et à la sureté de l’Etat. Ce qui a sans doute motivé le législateur à obliger tout le personnel en charge des archives du Burkina Faso à un devoir de réserve absolue.
Face au dilemme de ce devoir de réserve et de l’exigence du droit de redevabilité qui donne aux citoyens plus de droit d’accès à l’information administrative, il sied aux archivistes et au personnel en charge des documents administratifs de se retrouver et de mener des réflexions afin de maitriser tous les contours de cette loi dans son ensemble, et en particulier de cette disposition qui oblige la prestation de serment. D’où l’initiation de la Journée de l’archiviste Burkinabè assermenté, tenue le samedi 06 mars 2021 à Ouagadougou.
A cette occasion, le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, monsieur Stéphane SANOU, patron de cette journée, a rassuré les archivistes que les hautes autorités du Burkina Faso croient en leur professionnalisme et au sens élevé du sacrifice. C’est à ce titre qu’elles ont instauré le serment que doit prêter désormais l’archiviste, a-t-il dit.
Pour le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, la préservation physique des énormes passifs d’archives créés depuis les indépendances, à l’introduction du numérique laisse voir que beaucoup d’efforts ont été consentis. Cependant, il a déploré les risques de pertes et de fuite de données qui peuvent rendre complexe la profession d’archiviste.
A noter que la Journée de l’archiviste Burkinabè assermenté a été présidée par le Directeur de cabinet du Président du Faso qui, par sa clairvoyance et son soutien, a facilité la création de l’Union nationale des archivistes du Burkina Faso.
Le Service d’Information du Gouvernement
